Pour un pays solidaire !
- Equipe de campagne
- 24 août
- 2 min de lecture
Dans Le Devoir ce matin, on pouvait lire un texte de Gilbert Paquette intitulé « L’indépendance, enjeu de la prochaine élection ». L’article se termine par la phrase suivante : « La prochaine élection de 2026 doit être un moment décisif sur la route qui fera du Québec un pays. » Bien sûr, mais de quel pays parlons-nous ?
En 2025, il y a 197 pays reconnus dans notre monde. 15% d’entre eux sont reconnus comme une démocratie à part entière, 27,8% des démocraties imparfaites, 35,9% des régimes autoritaires et le reste, des régimes hybrides. Dans quelle catégorie de pays voulons-nous nous retrouver ?
Voulons-nous réduire les inégalités de richesse entre nous ou sommes-nous à l’aise avec ce que nous connaissons ? Voulons-nous réduire la pauvreté et même l’éliminer ?
Sommes-nous d’accord pour céder une part importante des biens communs comme la forêt, l’eau douce et les minéraux dans notre sous-sol à des entreprises privées ? Voulons-nous plutôt partager et faire fructifier les biens communs au profit de toutes nos communautés ?
Acceptons-nous que les différences qui existent entre nous comme le genre, le sexe et l’âge permettent de répartir différemment les revenus, les avantages sociaux et l’influence sociale ?
Acceptons-nous que des pays soient exploités et soumis aux grandes puissances ? Pensons-nous que la violence armée est légitime ?
Acceptons-nous de confier à l’entreprise privée notre système de santé et de services sociaux, notre système d’éducation, notre système de justice, notre culture et nos communications ?
Quel pays voulons-nous ? Pouvons-nous aveuglément voter pour un pays sans discuter du pays que serait le Québec ?
Pour ma part et plusieurs d’entre nous cela ne fait pas de sens. Nous voulons d’un Québec indépendant mais pas de n’importe quelle société dans ce Québec.
C’est pourquoi il est essentiel de discuter de la constitution de notre nouveau pays en même temps que nous discutions de le créer. Nous devons choisir collectivement le pays que nous voulons. C’est la façon de faire que propose Québec solidaire. Cela nous distingue clairement du Parti Québécois qui propose un pays, mais sans véhiculer une direction claire sur les objectifs concrets à atteindre ni sur les moyens d’y parvenir.
Je pense qu’il est tout à fait sensé de voter pour un pays solidaire qui sait où il s’en va.
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